Déchets : Foire aux questions

La loi évolue et celle portant sur la transition énergétique pour la croissance verte (17 août 2015) impose que tous les emballages en plastique soient triés sur l’ensemble du territoire français à partir de 2023.

L’objectif est de pouvoir recycler plus d’emballages afin d’économiser des matières premières tout en réduisant le volume des ordures ménagères et en simplifiant le geste de tri.

Le tri de l’ensemble des emballages est désormais possible grâce à la modernisation des centres de tri et la création de nouvelles filières de recyclage.

On parle d’extension des consignes de tri car de nouveaux déchets peuvent désormais être mis dans les bornes ou bacs jaunes.

C’est un emballage en plastique, métal ou carton ? Oui, alors je le dépose dans la borne ou le bac jaune en vrac et pas dans un sac !

Et on n’oublie pas également tous les papiers.

Un emballage est ce qui contient un produit, qui sert à le protéger et à le transporter. Seuls les emballages se trient, cela ne concerne pas les objets ou la vaisselle, même en plastique.

Plus grand-chose en théorie :

• Les objets en plastique : brosse à dent, briquet, jouet cassé, règle en plastique, stylo, …
• Les déchets ménagers : sac d’aspirateur, cigarette, cendre, …
• Les déchets d’hygiène : couche, coton tige, coton démaquillant, serviette hygiénique, tampon, pansement, gant, masque, …
• Emballages en bois : fromage, cageot, …

A jeter en sac fermé.

Faux. Les bennes collectent séparément les bacs de tri à couvercle jaune et les bacs ordures ménagères à couvercle vert.
Les collectes d’ordures ménagères vont au centre d’incinération alors que celles des bacs jaunes vont au centre de tri.
Plus on trie, moins on dépose de déchets dans les ordures ménagères.
Ainsi, beaucoup moins de déchets finissent incinérés ou enfouis.

Si des bacs jaunes sont collectés avec les ordures ménagères, c’est que leur contenu est non conforme (emballés en sacs, ordures ménagères, verre, …).

Non. Il est impératif de les jeter dans les bornes ou votre bac en vrac et non dans un sac.

En effet, ce geste est essentiel pour permettre au centre de tri de séparer correctement les matières. La chaîne de tri ne permet pas de trier les déchets regroupés dans des sacs ou emboîtés les uns dans les autres (bouteilles dans une boîte de céréales ou emballages en carton imbriqués ensemble, par exemple), ils sont alors envoyés en refus de collecte et incinérés avec les ordures ménagères.

C’est pourquoi, pour permettre la valorisation des déchets déposés dans le bac jaune, il est indispensable de les déposer en vrac.

Non, vous ne pouvez pas mettre votre bouteille de lait dans le paquet de céréales !
Imbriquer ou emboiter les emballages les uns dans les autres gêne le travail au centre de tri où les emballages doivent être séparés par matière.
Sur la chaîne de tri, les emballages imbriqués sont traités comme des refus de tri : ils ne sont donc pas recyclés.
Ces erreurs sont alors exclues de la chaîne de recyclage et incinérées.

En revanche, pour gagner de la place, vous pouvez aplatir et compresser vos emballages (bouteilles en plastique dans le sens de la longueur)

Non, ce n’est pas nécessaire. Il suffit de bien les vider.

Les emballages salis ne gênent pas le processus de recyclage ; si vous les lavez, vous gaspillez de l’eau qu’il faut ensuite traiter.

Oui, à condition d’être correctement vidés. S’il reste seulement une trace d’huile ou de sauce, l’emballage est à déposer dans la borne ou le bac jaune. Cependant, s’il contient un reste alimentaire, une part de pizza par exemple, il est nécessaire de le vider de ce reste d’aliments avant de le déposer dans la borne ou le bac jaune.

Inutile de les laver, il suffit de bien les vider !

Oui. Toutefois, si le volume est important, il est préférable de le déposer à la déchèterie afin de ne pas saturer la borne ou le bac de collecte jaune.

Les gros cartons brun d’emballage sont à apporter en déchèterie.

Du fait de leur taille, ils prennent beaucoup de place dans les bacs ou dans les bornes.
De plus, ces cartons trop volumineux peuvent provoquer un dysfonctionnement de la presse du camion de collecte ou boucher la borne de tri.

Oui. Attention cependant à bien séparer le film des magazines ou des publicités.

En effet, ce geste est essentiel pour permettre au centre de tri de séparer correctement les matières. La chaîne de tri ne permet pas de trier et séparer les déchets combinés, une revue sous film part en refus de tri et sera incinérée avec les ordures ménagères.

Vous pouvez les mettre dans le bac ou la borne jaune.

Pensez à privilégier les gobelets réutilisables !

Tous ces emballages font partie de la famille des « tubes » en plastique et rejoignent désormais le bac ou borne jaune.

Oui, les gourdes de compote peuvent désormais être déposées dans la borne ou le bac jaune !

Les emballages qui ne sont ni en carton, ni en métal, ni en plastique, ni en papier sont à jeter dans les ordures ménagères. C’est le cas des boîtes de fromage en bois. Pourquoi ? Car il existe très peu d’emballages de ce type. Il n’y a donc pas de filières de recyclage développées.

En revanche, vous pouvez utiliser les emballages en bois non traités comme bois de chauffage ou d’allumage si vous avez une cheminée. Et pour les emballages en bois trop encombrants, vous pouvez les apporter à la déchèterie, tout le bois déposé est valorisé.

Oui et cela est recommandé car jeté séparément, le bouchon, trop léger pour être détecté, finira avec les ordures ménagères.

Vous pouvez aussi les remettre à des associations de récupération des bouchons plastiques (www.solidaritebouchons31.org)

Non. Qui dit « produits dangereux », dit filière spéciale et seule la déchèterie permettra un recyclage optimal de ces contenants.

Non. Les vêtements, draps, chaussures et petites maroquineries sont à déposer dans les bornes de collecte des textiles, en sac fermé.

Pour trouver la borne la plus proche de chez vous : https://refashion.fr/citoyen/fr/point-dapport

Pour plusieurs raisons : il peut blesser les agents lors de la collecte ou les opérateurs au centre de tri.

Les centres de tri ne sont pas prévus pour trier le verre.

Si du verre cassé est présent dans le bac, les petits morceaux de verre pourraient s’incruster dans les autres matériaux (papier-carton, plastique etc.) les rendant ainsi impropres au recyclage.

Un bac jaune avec du verre à l’intérieur sera donc refusé à la collecte.

Tous les emballages en verre sont recyclables : bouteilles, bocaux, pots, etc.

N’oubliez pas les flacons de parfum, de déodorant, les pots de cosmétique ou même d’épices.

Attention, pas de vaisselle ou d’assiette, ni de vase, de miroir ou de vitre qui sont à déposer en déchèterie.
Le verre culinaire et la vaisselle « en verre » ont une composition chimique ainsi qu’une température de fusion différentes du verre d’emballage. Si ces deux types de verres sont mélangés, les emballages en verre issus du recyclage présenteront des défauts.

• Je risque de blesser les agents de collecte, en particulier si j’ai mis du verre ou des rasoirs dans le bac jaune.
• Des objets tranchants ou piquants (aiguilles, seringues…) risquent de blesser également le personnel de tri au centre de tri.
• Des épluchures, des couches-culottes (…) vont souiller les papiers et cartons qui par conséquent ne seront plus recyclables.
• Des erreurs de tri peuvent aussi provoquer des dégâts sur les machines de tri et perturber toute la chaîne de travail (cordes, filets, cassettes vidéo, planches).
• Ces erreurs entraînent des surcoûts de traitement (les déchets passent au centre de tri puis sont acheminés vers l’usine d’incinération = 2 coûts de traitement), répercutés ensuite sur la taxe d’enlèvement des ordures ménagères payée par chacun d’entre nous.

Vous pouvez aplatir les emballages pour qu’ils soient moins volumineux et compacter les bouteilles dans le sens de la longueur sans oublier de remettre le bouchon dessus.

Attention, ne pas imbriquer, emboîter les emballages les uns dans les autres, au centre de tri les machines ne savent pas reconnaître un emballage caché dans un autre. Les imbriqués sont donc considérés comme des erreurs et incinérés.

Retrouvez également des astuces pour réduire vos déchets sur le guide du tri et sur l’Ademe

Si cela ne suffit pas, vous pouvez effectuer une demande de changement de bac (sous réserve d’éligibilité), en complétant le formulaire en ligne ou à contactant le service de gestion des déchets : service-dechets@hautstolosans.fr ou 05 61 82 63 74.

Non. Le fait d’abandonner ou de jeter des déchets au sol (sacs poubelles et cartons compris), est considéré comme un dépôt sauvage et constitue une infraction de 2ème classe, passible, à ce titre, d’une amende de 450 euros.

Lorsqu’un bac de regroupement de tri est impropre à la collecte (trop d’erreurs, souillé, du verre, …), il est retourné afin d’être identifié et collecté à la prochaine collecte d’ordures ménagères.

Il sera alors à nouveau disponible pour la collecte suivante.

Si un autocollant « refus de collecte-erreurs de tri » est apposé sur le bac, cela signifie que ce qui a été déposé dans le bac de tri n’est pas conforme aux consignes de tri.

Cela peut être dû à la présence de verre, d’ordures ménagères, de gravats, de déchets verts ou d’objets en plastique non recyclables.

Si c’est un bac collectif : il sera collecté avec les ordures ménagères à la prochaine collecte.

Si c’est un bac individuel : Enlevez le scotch, consultez les consignes de tri, retirez les déchets qui ne sont pas acceptés, puis présentez à nouveau votre bac à la prochaine collecte : il sera collecté si le contenu est conforme.
En cas de doute, contactez la Communauté de communes au 05 61 82 63 74. Nous répondrons à vos questions et nous vous aiderons pour faciliter votre geste de tri.

Le contenu des bornes et bacs jaunes est collecté par les camions de collecte de la Communauté de communes puis acheminé par camion gros porteur vers le centre de tri de Bessières (31).

Les déchets recyclables arrivés sur place sont déchargés puis triés sur un tapis roulant par des machines et des opérateurs qui séparent les différentes matières.

Les déchets recyclables sont regroupés par famille (acier, aluminium, papier, …), compressés en « balles » puis expédiés dans différentes filières de recyclages.

• Les papiers redeviennent des papiers.
• Les cartons deviennent du carton, des boîtes à œufs, de l’essuie tout.
• Les briques alimentaires du papier cadeau, du papier toilette.
• Les plastiques deviennent des bidons, des arrosoirs, des composants plastiques.
• Le métal des boîtes de conserve est transformé en moteurs, fers à repasser, …
• L’alu des canettes en trottinettes, radiateurs, …

Les résultats du recyclage sont plutôt impressionnants :

• En moyenne une tonne de papier recyclée permet de fabriquer 900 kg de papier neuf.
• Une bouteille en verre sur deux est fabriquée à partir de verre recyclé. Le recyclage du verre permet d’économiser 30% de l’énergie nécessaire à sa fabrication.
• Avec 27 bouteilles en plastique, on fabrique … un pull polaire !
• Une tonne d’acier fabriquée à partir de ferraille recyclée ne demande que 50% de l’énergie qui serait nécessaire si l’on partait du minerai. A cette économie d’énergie s’ajoute une économie de matière première.
• Le recyclage de l’aluminium permet d’économiser 95% de l’énergie nécessaire à sa fabrication.

Tous les papiers se recyclent même lorsqu’il y a des agrafes, des spirales métalliques ou des fenêtres en plastique.

Cependant, il existe quelques exceptions : les papiers cadeaux en plastique, papiers calques, papiers photos, papiers peints, tapisseries ainsi que tous les papiers d’hygiène (essuie-tout, mouchoirs…) ne se trient pas dans les bacs jaunes et sont à déposer avec les ordures ménagères.

Les ordures ménagères (poubelle verte) sont acheminées vers l’usine de Valorisation Énergétique des Déchets de Bessières (31).

Elles y sont incinérées. La chaleur ainsi produite est convertie en électricité ou utilisée dans un réseau de chaleur urbain et industriel.

Non, il n’y aura aucun tri effectué. Tout emballage ou papier recyclable déposé dans votre poubelle ménagère sera directement incinéré.

Aujourd’hui, 1 bouteille sur 2 finit encore dans les ordures ménagères.

Aujourd’hui, 65% des emballages en plastique sont recyclables comme les bouteilles, les flacons, les films des packs de bouteilles d’eau ou les boîtes de chocolat en poudre.
15% disposent de filières de recyclage en développement ; c’est notamment le cas des barquettes de jambon par exemple.
Pour les rendre pérennes, plusieurs axes de travail : collecter plus (c’est ce que permet de faire la simplification du geste de tri !) pour avoir suffisamment d’emballages à recycler et être économiquement viable, trouver des débouchés à forte valeur ajoutée (pour refaire un emballage avec de la matière recyclée par exemple) et résoudre certaines problématiques de recyclabilité (compatibilité des opercules, colles, encres …).
Les 20% restant ne sont pas du tout recyclables. Il s’agit de certains emballages souples complexes composés de plusieurs matériaux ou plusieurs résines. Comme les ordures ménagères, ils sont aujourd’hui incinérés et valorisés en énergie. Ils font l’objet de projets d’écoconception, de suppression ou de substitution. L’objectif est qu’à court ou moyen terme, ils deviennent recyclables, réemployables ou qu’ils disparaissent si on peut s’en passer ou les remplacer par un matériau recyclable.

Vrai. Il est important de réduire nos déchets et d’éviter l’utilisation de produits dangereux. En faisant nos courses, pensons à acheter malin pour adapter notre consommation : limitons l’achat d’emballage et l’utilisation des sacs en plastique ; privilégions l’achat à la coupe et l’utilisation de contenants réutilisables.